ETATS GENERAUX DE LA PROFESSION DENTAIRE
Hospitalo- Sanitaire
RECOMMANDATIONS DES ETATS GENERAUX DE LA PROFESSION DENTAIRE DU 7 JUILLET 2002
Cette revendication, parce qu'elle est de dignité, doit être conduite par la profession dans son ensemble et par les structures syndicales hospitalo-sanitaire.
2º) Les conditions de carrière :
Il est d'une légitimité élémentaire, quelle que soit la profession que l'on exerce, de prétendre à un profil de carrière.
Dans l'état actuel des textes, le médecin dentiste hospitalo-sanitaire peut accéder au grade le plus haut au bout de 11 ans d'exercice et voir se fermer aussitôt toute perspective.
Le médecin dentiste ne peut qu'exceptionnellement postules à des postes de responsabilité.
Historiquement les postes de responsabilité ont d'abord été confiés aux stomatologistes, puis à la fin des années 80 à titre exceptionnel à quatre médecins dentistes des hôpitaux. Depuis quelque temps on considère que la conduite des services de médecine dentaire doit être confiée à des hospitalo-universitaires.
Cette situation présente deux inconvénients :
1º/ Il n'y a pas de profil de carrière pour les confrères du secteur hospitalier.
2º/ Les stomatologistes de naguère comme les médecins dentistes hospitalo-universitaires aujourd'hui sont par définition des personnes spécialisées dans une discipline particulière qu'ils ont plus vocation,compétence et utilité à exercer que l'omni pratique.
Si, comme nous le proposons,étaient individualisés les uns des autres les services dits « de médecins dentistes » et les services dits « d'application hospitalo-universitaire » :
• Réponse serait apportée en matière de perspectives de carrière pour les hospitalo-sanitaire évoluant désormais dans leurs propres services.
• Les services hospitalo-universitaires de médecine dentaire s'exprimeraient en tant que centres spécialisés aussi bien pour les personnes qu'ils forment que pour les prestations qu'ils assurent et deviendraient réellement assimilables aux services de médecine en répondant à la même mission. La profession aurait par ailleurs, à sa disposition et pas seulement à Monastir, les centres de référence, de consultations et de soins de 2 ème intention qui lui font défaut.